Pour sa 41e édition Retromobile, véritable temple des belles anciennes, accueille et met au défi des voitures venues d’un autre temps. Cette année le salon et le club Les Teuf-Teuf se sont associés pour présenter aux visiteurs 6 automobiles plus que centenaires qui feront des démonstrations dynamiques en extérieur.
Elles portent parfois de curieux noms comme Borderel et Cail, De Bazelaire, Lacoste et Batmann ou Delaugére et Clayette. Les carrosseries étaient très rudimentaires et largement inspirées des voitures hippomobiles, les portières et le toit étant très souvent réservés aux automobiles haut de gamme. Tous ces petits constructeurs qui n’ont souvent survécu que quelques années avant de tomber dans l’oubli, sont aujourd’hui les dignes représentant de la modernité dans l’histoire de la locomotion.
• Brouhot et Cie – 1908
Ce petit constructeur était installé à Vierzon dans le Cher. La première Brouhot sortit de l’atelier en 1898. Un modèle fut exporté en Angleterre en 1908. La petite industrie ferma ses portes en 1910. Le modèle présenté a une très élégante carrosserie Double Phaeton et un moteur 2 cylindres de 10 cv.
• Richard Brasier – 1903
Cette voiture est née de l’association de deux constructeurs d’automobiles : Charles Henri Brasier et Georges Richard. C’est au volant de la Richard Brasier 80 cv que le pilote Léon Thery remporta la coupe Gordon Bennett en 1904. Le modèle présenté est habillé d’une carrosserie « Tonneau » et propulsé par un moteur bicylindre 12 cv de 1700 cm3.
• Corre – 1905
Ce constructeur installé dans l’ouest parisien construisit sa première automobile en 1901. Economiques et robustes, les modèles proposés étaient très appréciés. Le modèle présenté a une carrosserie ouverte « Tonneau » et un moteur De Dion Bouton monocylindre.
• Renault – 1912
Le premier prototype construit par Louis Renault date de 1898. La petite voiture était équipée d’un monocylindre De Dion Bouton de 273 cm3 et se propulsait à 50 km/h. A cette époque, le jeune Louis ne se doutait pas que 117 ans plus tard, Renault représenterait un empire industriel international. Le modèle présenté est une superbe limousine de voyage de 1912 dont l’imposante carrosserie est signée Kelner. Bois précieux, marqueterie fine, cuivre et cuir ouvragés sont au rendez-vous. La mécanique est à la hauteur : sous le capot type alligator, les visiteurs pourront admirer un imposant 4 cylindres de 5 litres de cylindrée.
Deux modèles de Dion Bouton
Ce constructeur Français s’était installé dans les Hauts-de-Seine à Puteaux. En 1883 les ateliers commencèrent à produire des voitures à vapeur. Dix ans plus tard De Dion Bouton mit au point un moteur simple, robuste et économique qui équipa non seulement ses propres véhicules mais également ceux des autres constructeurs. En 1906 L’entreprise employait 3000 personnes et couvrait le marché de l’automobile, du camion, des autobus, des Autorails et du véhicule agricole.
• Vis-à-Vis type G – 1900
Cet étrange véhicule offre 4 places en vis-à-vis, son petit, mais vaillant monocylindre de 498 cm 3 propulse le Vis-à-Vis à 50 km/h.
• Torpédo type DI – 1912
Cet élégant torpédo est une véritable invitation au voyage. Il est motorisé par un 4 cylindres de 1100 cm3 et d’une boite de vitesse à 4 rapports.
Du mercredi 3 au dimanche 7 février 2016, Retromobile donne rendez-vous aux passionnés, amateurs ou simplement curieux de trésors automobiles.
Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris.
Horaires : mercredi et vendredi de 10 h à 22 h, jeudi, samedi, dimanche de 10 h à 19 h. Tarifs : 16 € sur internet / 18 € sur place, gratuit pour les moins de 12 ans.